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mars 2, 2022Articles Standard

Parménion – Général vétéran et père de Philotas

Parménion, fils de Philotas, est né au début du fourth siècle, probablement en 400 av.J.-C. (il est déclaré âgé de 70 ans en 330 av.J.-C.), et il était donc déjà un jeune homme à la naissance de Philippe. Au moment de la mort de Philippe, il était le plus grand général de Macédoine (après Philippe, bien sûr) et il a continué à être tenu en haute estime dans la même position sous Alexandre jusqu’à sa mort en 330 avant JC.

Parménion apparaît pour la première fois dans l’histoire d’Alexandre le jour où Philippe apprend la naissance de son fils. Selon Plutarque, Philippe venait de capturer Potidée lorsqu’il apprit que Parménion avait vaincu les Illyriens, que son cheval de course était victorieux aux Jeux Olympiques et qu’Alexandre était né.

Parménion fut envoyé par Philippe pour sécuriser une tête de pont en Asie en 336 av.J.-C. Avec Attale et une force d’environ 10 000 hommes, Parménion « libéra » un certain nombre de villes ioniennes, au moins aussi loin sur la côte qu’Éphèse, avant qu’une contre-attaque perse ne repousse les Macédoniens vers l’Hellespont. C’est probablement ici que Parménion a appris la mort de Philippe, et où Hécatée est venu avec les ordres d’Alexandre d’arrêter et / ou d’exécuter Attale pour trahison. Parménion a adhéré à l’ordre, malgré le fait qu’Attale était son gendre – ou du moins il n’a rien fait pour empêcher Attale d’être tué. Il est probable que c’est à cette époque que Parménion apprit que ses fils, Philotas et Nicanor, avaient reçu le commandement des Compagnons et des hypaspistes respectivement – pour aider à apaiser sa conscience sur Attale, peut-être, et certainement pour assurer son soutien à Alexandre. Parménion a marié sa fille veuve à Coenus, qui commandait l’un des bataillons de pezhetairoi et qui a exprimé les griefs de l’armée à Alexandre à l’Hyphase en 326 av.J.-C.

Le rôle stratégique de Parménion était de commander l’aile gauche de l’armée, qui comprenait la superbe cavalerie thessalienne. C’est ce qu’il fit au Granicus, à Issu et à Gaugamela : un rôle central surtout dans les deux dernières batailles.

En dehors des grandes batailles, le rôle principal de Parménion était en grande partie de sécuriser les lignes de ravitaillement et de prendre en charge le train de ravitaillement de l’armée. Pendant qu’Alexandre longeait la côte de l’Asie Mineure, le vieux général prit le train à bagages et le reste de l’armée sur le plateau anatolien pour sécuriser l’arrière-pays jusqu’à ce qu’Alexandre vienne le rencontrer à Gordium. Après qu’Issus Parménion se soit précipité à Damas pour sécuriser le train de bagages persan – d’où il a envoyé Barsine, la veuve de Memnon, devenir la maîtresse d’Alexandre. Et pendant qu’Alexandre assiégeait Tyr, il restait en Syrie pour garder la côte dégagée et les lignes de ravitaillement ouvertes. Son dernier commandement était de rester à Ecbatana pendant qu’Alexandre se rendait en Bactriane, gardant cette fois non seulement la route de ravitaillement mais aussi le trésor royal pris à Suse et Persépolis.

C’est alors que Parménion est à Ecbatana que son fils Nicanor meurt (de causes naturelles) et peu après son autre fils, Philotas, est accusé de trahison et exécuté. (Un troisième fils, Hector, était mort dans un accident pendant le séjour de l’armée en Égypte.) Dès la mort de Philotas, Alexandre envoya Polydamus, ami de Parménion, à Ecbatana, avec des ordres scellés aux autres commandants – Cleander, Sitalces, Agathon et Menidas – pour tuer le général. Il semblerait que l’excuse d’Alexandre pour avoir tué Parménion était que lui, avec Hégélochus (mort à Gaugamela) et Philotas avaient comploté contre Alexandre en Égypte, et que Parménion avait repris le complot avec Philotas plus récemment. Que ces accusations soient vraies ou non, les commandants ont tué Parménion sans tracas et leur explication des raisons du meurtre, lisant une lettre d’Alexandre à leur intention, a finalement satisfait les troupes d’Ecbatana. Même si les accusations étaient fausses, Alexandre a estimé qu’il devait enlever Parménion lorsque Philotas a été exécuté, car Parménion à Ecbatana contrôlait une grande force militaire, une grande quantité de trésors et la ligne de vie logistique d’Alexandre. Si l’ancien général avait décidé de se rebeller, Alexandre aurait probablement fini. Il est peut-être difficile d’excuser Alexandre d’avoir ordonné le meurtre, mais laisser Parménion en vie aurait été un trop grand risque. (Il y a un débat quant à savoir s’il y avait vraiment une coutume établie en Macédoine de tuer toute la famille d’un traître pour éviter les répercussions, comme cela a été affirmé dans le passé.)

La réputation de Parménion nous est parvenue assez ternie dans les sources, elle apparaît grâce à Callisthène et probablement aussi à Aristoboulos. Callisthène a probablement « réécrit » son histoire pour diffamer le général après le meurtre, pour excuser davantage les actions d’Alexandre. C’est pourquoi nous trouvons le récit d’un général guindé et peu aventureux qui a donné à plusieurs reprises des conseils à Alexandre qui, s’ils n’étaient pas réellement mauvais, allaient au moins à l’encontre de l’image héroïque qu’Alexandre souhaitait représenter. Ainsi, par exemple, Parménion a conseillé à Alexandre de ne pas attaquer trop tôt au Granicus – ce qui était en fait un conseil très judicieux; et il a exhorté Alexandre à « voler une victoire » à Gaugamela en attaquant les Perses la nuit. Nous entendons également que Parménion s’est mis dans une situation difficile à Gaugamela et que son appel à l’aide a empêché Alexandre de suivre la victoire de manière plus approfondie – une histoire très improbable compte tenu des antécédents du général. Le dénigrement de Parménion par Callisthène est d’ailleurs démenti par la confiance continue qu’Alexandre a mise sur lui pour protéger les lignes de communication, y compris, en particulier, l’affectation à Ecbatana avec le trésor royal. Le maculage du personnage de Parménion était une manipulation médiatique cynique de la part du « corps de presse » d’Alexandre.

Écrit par marcus

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